Le 10 octobre souligne la Journée mondiale de la santé mentale, une journée dédiée à l’importance de l’éducation et de la sensibilisation de la santé mentale. Pour l’occasion, Bell a tenu une table ronde à Toronto durant laquelle elle a rendu public le rapport national Une génération à risque : État de la santé mentale des jeunes au Canada, publié par l’organisme Recherche en santé mentale Canada. S’appuyant sur des recherches et des données scientifiques, cette nouvelle étude aborde en profondeur la situation préoccupante des jeunes canadiens au cours des cinq dernières années. En effet, les données rassemblées révèlent une détérioration continue de la santé mentale des jeunes au cours des dernières années, au Canada et dans le monde.  

Cette journée à Toronto est une occasion unique de mettre en lumière la santé mentale des jeunes qui, malgré des avancées continuent de décliner. La Fondation Jeunes en Tête est heureuse d’avoir pris part à cette table ronde rassemblant plusieurs leaders canadiens.  

Dans le rapport lancé aujourd’hui, on souligne que si les jeunes sont plus enclins qu’auparavant à parler de santé mentale avec leurs pairs de manière générale, ils demeurent toutefois moins à l’aise de parler de leurs propres problèmes.  

« La prévention a toujours été un élément clé de la solution en matière de santé mentale. Elle réduit considérablement les coûts sociaux et humains des problèmes non résolus. Au-delà de cela, nous savons que la sensibilisation et la prévention ont un impact direct et positif sur les jeunes. Nous rencontrons 50 000 d’entre eux chaque année, et ce lien direct et privilégié confirme la nécessité de continuer à tendre la main – non seulement à eux, mais à tout leur système de soutien : le personnel scolaire, les équipes extrascolaires, la famille, les amis et tous les adultes importants dans leur vie. Nous devons travailler ensemble. C’est notre responsabilité partagée en tant que société de remplir les sacs à dos de nos jeunes avec les outils dont ils ont besoin pour relever les défis de la vie », a mentionné Mélanie Boucher, présidente-directrice générale de la FJET dans le cadre du rapport Une génération à risque : État de la santé mentale des jeunes au Canada. 

L’événement a aussi permis d’annoncer une nouvelle orientation pour la prochaine campagne de Bell Cause pour la cause, qui aura lieu le 22 janvier prochain. Cette année sera la première édition de la campagne nationale de dons par messages texte étant entièrement dédiée à la santé mentale des jeunes canadiens.  

La journée Bell Cause pour la cause 2025 viendra donc en aide à six organismes nationaux de santé mentale pour les jeunes. La Fondation Jeunes en Tête est très fière d’annoncer être l’un de ses organismes partenaires pour cette journée incontournable.

Le rapport en quelques chiffres et constats :

• Sur les 4,6 millions de jeunes au Canada, environ 1,25 million ont besoin chaque année d’un soutien en matière de santé mentale.  
• Les jeunes sont plus susceptibles de déclarer ressentir des niveaux élevés d’anxiété (17 %) et de dépression (17 %) par rapport aux Canadiens plus âgés. 
• Améliorer la santé mentale des enfants peut permettre d’économiser jusqu’à 140 000$ par personne sur toute une vie.  
• 50 % des jeunes âgés de 18 à 34 ans estiment que le changement climatique a un impact négatif sur leur santé mentale. 
• Les jeunes qui passent plus de 6 heures par jour de leur temps libre devant un écran sont 2,35 fois plus susceptibles d’avoir eu des idées suicidaires.  
• Le suicide reste la principale cause de décès chez les jeunes au Canada, représentant 21% des décès.  
• L’amélioration de la compréhension [de la santé mentale] peut contribuer à réduire l’un des principaux obstacles : l’autostigmatisation. 
• Les jeunes qui comprennent mieux la santé mentale sont plus susceptibles de demander de l’aide, tandis que ceux qui les soutiennent sont mieux préparés à reconnaître les problèmes et à les orienter vers l’aide appropriée.  
• Bien que le traitement soit crucial [en santé mentale], l’intervention précoce, la prévention des rechutes et le renforcement de la résilience face aux troubles mentaux sont des moyens efficaces et économiques pour prévenir des difficultés à long terme.