POURQUOI L’ÉCOLE PEUT-ELLE SOUTENIR LES JEUNES DANS LA CONCILIATION ÉTUDES-TRAVAIL ?

Au Québec, environ un·e jeune sur deux travaille pendant ses études secondaires.^*  

Avoir un premier emploi peut être très formateur et bénéfique pour la santé mentale d’un·e adolescent·e. Cela peut impacter positivement :  

• son autonomie (affective, financière, personnelle, relationnelle)  
• sa confiance  
• son estime de soi 

Travailler à l’adolescence permet ainsi de s’accomplir, de donner un sens à sa vie, une direction et de la motivation pour son avenir.  

L’important étant de veiller à ce que les besoins des jeunes (repos/sommeil, alimentation, vie sociale et affective, autonomie/indépendance) continuent d’être comblés pour que le travail n’affecte pas leur équilibre de vie et leur santé physique et mentale.  

En 2022-2023 au secondaire, près d’1 élève sur 5 (18%) présentait un risque de décrochage scolaire. Parmi les élèves en emploi, plus les jeunes travaillent d’heures, plus ils sont susceptibles d’avoir un risque élevé de décrochage scolaire.^*

Passé un certain seuil d’intensité, les conséquences peuvent en effet être plus importantes :  

• risque de nuire à la motivation et à la réussite scolaire   
• fatigue et manque de sommeil   
• risque de blessures au travail   
• source de stress et d’anxiété  

En tant qu’intervenant·e œuvrant auprès des jeunes, vous avez l’opportunité de favoriser chez la future génération d’adultes une transition harmonieuse vers le marché du travail en les amenant à réfléchir à la conciliation études-travail, et en leur donnant les moyens pour mieux gérer les sources potentielles de stress et améliorer ou maintenir leur santé et leur bien-être au cours de cette transition et tout au long de leur vie.   

L’école peut aussi être un lieu propice pour permettre aux jeunes de mieux connaître leurs droits et leurs responsabilités liés à leur santé et à leur bien-être dans les milieux du travail. 

*Source : Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire